Mousseux, pétillant ou effervescent ?

L’évolution du langage œnologique a progressivement amené les amateurs à parler de vins effervescents plutôt que de vins mousseux. Simple effet de mode, le terme de mousseux, moins noble, séduit moins que celui d’effervescent.

Il y a 3 catégories de vins à bulles.

Les perlants

Ils présentent une légère saturation en gaz carbonique à l’ouverture de la bouteille. Les bulles sont très discrètes, parfois invisibles. La dégustation permet de sentir les très fines perles rouler sur le dos de la langue.

Exemples en vins d’Anjou, de Touraine et vins sur lie.

Les pétillants

Ils sont aussi appelés " demi-effervescents ". La pression du gaz est en effet moitié de celle d’un effervescent et provient d’une seconde fermentation en bouteille.

Exemples avec les Montlouis, Vouvray…

Les effervescents

Autrement appelés mousseux (sparkling). La libération puissante de gaz carbonique CO2 est obtenue par divers procédés :

Une seconde fermentation en bouteille et dégorgement individuel. C’est le cas des Champagne, Crémant … tous des vins d’Appellation Contrôlée.

Certains crémants sont quelquefois de pratique ancestrale mais d'appellation très récente (Bordeaux et Limoux (ce n'est pas la Blanquette) : 1990, Die : 1993 (à ne pas confondre avec la Clairette beaucoup moins alcoolisée) et enfin Jura : 1995 !

Une fermentation en cuve close concerne les vins hors AOC.

Une gazéification industrielle de CO2 pour des vins plus courants encore.

La méthode de gazéification n’est pas toujours portée sur la bouteille. Dans le cas exclusif du Champagne, on porte la mention Méthode Champenoise. Cette même méthode sera nommée Traditionnelle ou Ancestrale pour les vins effervescents hors Champagne. Les vins étrangers (par exemple Cava espagnol, metodo tradicional) portent des mentions similaires.

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